Gestion de coupe de bois
Service dans les règles de l’art de la sylviculture et des principes de développement durable.
Gestion de coupe commerciale
Dans le domaine des coupes de bois, nous offrons un service de gestion de projet pour vous accompagner et travailler à l’amélioration du potentiel de votre boisé. Notre équipe d’experts forestiers vous offrira une approche personnalisée pour vous accompagner dans la réalisation de votre projet, tant par l’obtention des autorisations et permis du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs que dans la mise en place des travaux de coupe.
Déboisement pour des fins de construction
Notre expertise nous permet de réaliser des opérations forestières tout en préservant la qualité de la forêt résiduelle, ce qui nous permet d’offrir nos services pour des travaux de déboisement aux fins de construction. Nous offrons tous les services reliés à ce type de travaux : déboisement, débroussaillage et déchiquetage des branches. Que ce soit pour la construction de routes, l’agrandissement de carrières ou la construction de bâtiments, nous pouvons vous aider.
Nos différentes coupes
Cette coupe est une alternative à la coupe progressive suivie, si nécessaire, d’une plantation. Elle consiste à couper tous les arbres marchands en laissant un arbre-semencier à intervalles réguliers. La distance entre les arbres-semenciers dépendra de facteurs spécifiques au site, le plus important étant la disposition des arbres avant la coupe. Généralement, on doit laisser de 75 à 120 arbres/ha pour régénérer les feuillus tolérants et de 150 à 200 arbres/ha pour les semi-tolérants.
Lorsque le peuplement se compose d’essences comme le peuplier faux-tremble, le pin gris, l’épinette blanche, le cèdre ou le sapin baumier (60% ou moins de la surface terrière) et que la plantation n’est pas possible, il faudra recourir à cette méthode. Il est à noter qu’il y aura une compétition beaucoup plus féroce venant des autres espèces.
Afin de favoriser l’établissement de la régénération en pin, il faudrait scarifier le sol ou faire un brûlage dirigé. Les feuillus intolérants s’installeront facilement et serviront de couvert protecteur. Par contre, l’établissement de la régénération n’est pas garanti. Il n’est pas économique de couper les arbres rémanents et il y a risque de chablis si on ne les récolte pas.
Cette coupe s’applique à des peuplements dégradés ou envahis par les espèces indésirables. Elle vise à améliorer la qualité et la santé du peuplement en éliminant les arbres défectueux ou malades ainsi que les espèces indésirables. Cela produit un prélèvement irrégulier dans le peuplement. Il est important de ne pas prélever d’arbres en santé afin qu’ils puissent croître et régénérer les secteurs ou la coupe fut plus forte à cause d’une concentration d’arbres défectueux. Généralement sans subvention, cette coupe est toutefois très importante pour éviter une détérioration accrue du peuplement.
C’est la récolte périodique d’arbres choisis individuellement ou par petits groupes dans un peuplement mature afin de conserver une telle structure. Cette méthode permet d’assurer l’établissement de la régénération, la récolte et l’éducation du peuplement sans jamais avoir recours à sa coupe totale. L’intensité du prélèvement pour ce type d’intervention se situe entre 25 et 35% de la surface terrière du peuplement. Le but de cette méthode est de prélever, à intervalle régulier, les arbres parvenus à maturité et de favoriser le remplacement de ceux-ci. Elle permet de produire de façon continue du bois d’œuvre de qualité à partir de peuplements matures.
Cette intervention s’applique généralement à des cas de chablis, d’épidémie ou de verglas. Elle consiste à la récolte des tiges marchandes du peuplement en voie de détérioration. L’opération doit être exécutée de manière à sauvegarder ou à remplacer la régénération composée d’essences commerciales. Elle peut également s’avérer nécessaire afin de récupérer un peuplement en perdition dû à un problème affectant la vigueur des arbres.
C’est la récolte des arbres en perdition d’un peuplement endommagé par le verglas ou autres dans le but de maintenir les peuplements forestiers qui ont un potentiel de production ligneuse. Les arbres à prélever sont choisis individuellement ou par petits groupes dans le peuplement. La coupe partielle de récupération doit être exécutée de manière à sauvegarder ou à remplacer la régénération composée d’essences commerciales.
Ce type de coupe s’applique à des peuplements qui ont l’âge d’exploitabilité, non régénérés ou partiellement régénérés. La coupe par bande est réalisée dans le but de favoriser une régénération naturelle en résineux ou en feuillus d’ombre. Le scénario de coupe s’effectue en 3 étapes, c’est-à-dire en une série de 3 bandes consécutives. La largeur de la bande dépend de l’espèce à régénérer et ne doit pas dépasser 60 mètres. Le retour dans les bandes adjacentes s’effectue seulement lorsque la bande coupée est suffisamment régénérée.
Ce type de coupe s’applique dans des peuplements ayant atteint l’âge d’exploitabilité, partiellement ou non régénérés, dans le but de favoriser une régénération naturelle. La récolte s’effectue en plusieurs coupes successives. Les premières coupes permettent l’ouverture du couvert forestier, l’élimination des arbres dominés et l’établissement de la régénération naturelle à partir des arbres dominants conservés comme semenciers. La coupe finale consiste à la récolte de toutes les tiges restantes et elle s’effectue seulement lorsqu’une quantité suffisante de régénération est établie sous le couvert forestier.
Cette méthode consiste à couper la totalité ou une grande partie du peuplement en une seule opération et permet l’établissement d’une nouvelle forêt équienne. La régénération du peuplement est prévue à la toute fin de la révolution. Il faut rechercher le temps opportun pour profiter au maximum de la capacité de production en graines des essences les plus désirables et pendant lequel les conditions d’établissement (germination et survie) sont les plus satisfaisantes.
Cette coupe permet aux espèces intolérantes (désirées) de tirer avantage de l’ouverture du couvert. Il n’y a pas de pertes en volume, car les arbres commerciaux sont tous prélevés. Les coûts d’exploitation sont moins importants et c’est une méthode simple. La période de régénération du peuplement est courte et c’est une méthode efficace pour transformer un peuplement. Par contre, il y a possibilité d’avoir des problèmes d’érosion et d’esthétisme, la compétition avec les espèces intolérantes non désirables sera forte et le risque de feu est élevé à cause de la grande quantité de combustibles disponibles.
C’est le contrôle de la végétation nuisible pour faciliter la croissance de la plantation. Cette intervention peut être effectuée par l’utilisation de moyens manuels ou mécaniques, tels que la débroussailleuse. L’intervention vise le dégagement des tiges adéquates. On entend ici par compétition toute végétation ligneuse ou herbacée de hauteur égale ou supérieure à celle des semis.
Cette intervention s’applique dans des peuplements ne dépassant pas le stade du gaulis, c’est-à-dire dont le diamètre à hauteur de poitrine est inférieur à 10 cm. Le but est de favoriser la croissance de la régénération naturelle. Il consiste en la conservation des tiges d'avenir des essences désirées, donc à l’enlèvement des tiges mal formées de l’essence désirée ainsi que des tiges d’essences non désirées. Le dégagement peut s’effectuer de façon manuelle ou mécanique, soit par l’utilisation de la débroussailleuse, la scie mécanique, le sécateur ou autres.
C’est la récolte d’arbres de qualité moindre ou qui nuisent aux arbres de qualité dans un peuplement. Le but de ce procédé de récolte est d’accélérer l’accroissement des arbres restants et améliorer la qualité de ce peuplement. Cette méthode assure aux candidats d’avenir plus de lumière. La coupe se fait exclusivement au niveau des dominants et des codominants. On ne doit pas toucher aux arbres du sous-étage qui ombragent le tronc des tiges d’avenir, sauf s’ils sont porteurs de maladies. L’intensité du prélèvement pour ce type d’intervention se situe entre 20 et 40% de la surface terrière du peuplement.
C’est l’élimination et la récolte de 35 à 45 % des tiges dominantes et codominantes de moindre qualité afin d’accélérer la croissance des arbres restants et améliorer la qualité du peuplement. Lors de la coupe, le volume marchand doit être récolté et 300 tiges de qualité d’essences désirées doivent être conservées.
C’est l’élimination des tiges qui nuisent à la croissance d’arbres choisis dans un jeune peuplement de plus de 5000 tiges par hectare dont l’étage des dominants est d’environ 5 à 9 mètres de hauteur. Le but recherché est d’accélérer la croissance du peuplement en éliminant la concurrence au niveau des cimes et des racines. Cette méthode régularise le peuplement en maintenant dans l’étage dominant des tiges de valeur qui seraient rapidement supprimées par la compétition. Ce traitement vise à stimuler la croissance de quelques tiges d’avenir sélectionnées bien réparties à l’hectare afin de leur permettre d’atteindre une meilleure croissance. Il n’y a pas de récupération de volume lors de cette intervention.
Ce traitement consiste à couper manuellement avec un outil approprié les branches basses d’une plantation sur moins du tiers de la hauteur selon l’âge. Dans le cas du pin rouge, c’est un traitement curatif contre le chancre scléroderrien, tandis que dans le cas du pin blanc, il s’agit d’un traitement contre la rouille vésiculeuse du pin blanc.
L’enrichissement est le reboisement d’essences nobles (chêne rouge, bouleau jaune, pin blanc) afin d’améliorer la qualité de la régénération d’un peuplement coupé partiellement. L’enrichissement doit être réparti uniformément dans les trouées. En augmentant les essences de valeur dans la régénération, on améliore la qualité du peuplement futur.
C’est la mise en terre de boutures, de plants à racines nues ou de plants en récipients pour la production de matière ligneuse.
Vous désirez organiser vos projets de plantation d’arbres?
Nous offrons le service de reboisement pour d’autres raisons que la production de bois.
Que ce soit pour;
- des haies brise-vent ou coupe-bruit,
- de la stabilisation ou de la revégétalisation,
- ou toutes autres raisons
Nous pouvons vous aider!
Généralement, ces travaux ne sont pas admissibles aux subventions de l’Agence de mise en valeur des forêts privées de l'Outaouais, mais il est possible de les réaliser à vos frais.Les frais d’achat d’arbres et de reboisement tournent autour de 2 à 10$ par plant, tout dépendant de la quantité, de l'essence et de la grosseur des plants.Nous devons commander les arbres assez tôt donc veuillez nous contacter rapidement si un tel projet vous intéresse. Consultez nos réalisations pour voir des exemples de plantations que nous avons effectuées dans les années passées
C’est la mise en terre de plants de reboisement aux endroits où la régénération est insuffisante dans le but d’obtenir le nombre de plants recherché en essences commerciales. Le regarni peut donc se faire dans un secteur où la régénération naturelle en essence désirée est insuffisante ou dans une plantation réalisée antérieurement qui connaît un certain taux de mortalité.
La préparation de terrain consiste à rendre le terrain favorable à la mise en terre d’une quantité optimale de plants dans des microsites propices au reboisement ou à favoriser l’implantation d’une régénération naturelle. Un microsite est un endroit où il y a possibilité de placer les racines du plant dans le sol. Lorsque la végétation nuisible est forte et risque de faire mourir le plant ou l’empêche de se développer, le microsite n’est pas propice au reboisement. Cette intervention peut s’effectuer selon plusieurs types d’opérations, entre autres par le labourage, le hersage agricole et le désherbage.
Intervention qui consiste à couper des tiges vigoureuses comportant des défauts de forme dans le but d’obtenir des rejets. Cette opération doit être réalisée tôt au printemps (avant le débourrage des bourgeons) ou à l’automne (après la chute des feuilles). Après la deuxième année de croissance, il faut sélectionner une tige d’avenir, puis éliminer les autres rejets.
Il est possible de tirer un revenu non négligeable de la récolte des branches de l’if du Canada. Afin d’assurer la survie de l’espèce et la durabilité des récoltes, seules les jeunes branches terminales (3 ans et moins) des arbustes de 50 cm et plus de hauteur doivent être récoltées. La taille des branches latérales de plus de 5 ans d’âge est possible selon un ratio d’une branche sur trois en alternant le décompte de chaque côté de la tige.